samedi 8 mai 2010

Devenir éco-citoyen

Problématiques de nos modes de vies : comment devenir éco-citoyen

"Vivre simplement pour que simplement d'autres puissent vivre" (Gandhi)
Il est dorénavant acquis que nous, citoyens des pays industrialisés, sommes pleinement responsables de la dégradation de l'environnement (jusqu'à l'échelle mondiale), autant sur le point du changement climatique, de la perte de biodiversité, des ressources que de notre santé et notre cadre de vie.
Vous n'êtes pas convaincu ou curieux quant aux ressources nécessaires à votre train de vie ? Faites donc votre bilan :
- Calculer votre empreinte écologique
- Calculer votre bilan carbone personnel
Nous croyons souvent à tort que la défense de notre santé et notre environnement n'est pas de notre ressort, bien au contraire nous représentons une force considérable capable d'infléchir la société de consommation : les consommateurs représentent environ 1,7 milliard de personnes soit un quart de la population mondiale... (Etat de la Planète magazine, 11/2004)
A ce titre, nous vous proposons ici quelques gestes simples, responsables, efficaces et de surcroît économiques ! Pour qu'au quotidien, ils contribuent au développement durable (soutenable) de nos sociétés, seule solution censée pour les générations en cours et à venir.
En effet, ne serait-ce qu'en tant que consommateur, tous les produits que nous achetons ont un impact sur l’environnement, car ils nécessitent, de par leur production, leur emballage et leur livraison, des matières premières et de l'énergie. Mais certains produits sont plus respectueux de l'environnement que d'autres, tout en conservant leurs qualités : il s'agit des éco-produits que nous évoquons dans ce dossier.
Nous remercions les internautes qui, par leurs idées, contribuent à enrichir ces listes non exhaustives.

Les gestes pour devenir éco-citoyen ou éco-responsable

http://www.notre-planete.info/ecologie/devdurable/ecocitoyen.php

Une bonne nouvelle

Suède : vers la fin de l'élevage des animaux pour leur fourrure ?

Vison en cage
© One VoiceDans le cadre de la révision de la loi de protection des animaux en Suède, l'association Djurens Rätt appelle les Suédois à demander l'interdiction de l'élevage d'animaux pour leur fourrure. Une pétition de dimension internationale a été mise en ligne. One Voice soutient cette action et encourage chacun à apporter sa signature pour que ce vote dépasse les frontières suédoises.
La Suède, prochain pays à interdire l'exploitation des animaux pour leur fourrure ? Peut-être. C'est, en tout cas, l'objectif que s'est fixé l'association suédoise Djurens Rätt (pour les droits des animaux) avec sa campagne pour l'interdiction de l'élevage fournissant l'industrie de la fourrure. Profitant de l'actuelle révision de la loi de protection des animaux, l'association a lancé une vaste pétition qui dépasse les frontières suédoises. Le but : recueillir 100 000 signatures à fin mai, dont 20 000 en provenance de l'étranger, afin que l'interdiction de l'élevage d'animaux pour leur fourrure soit inscrit à l'ordre du jour de la future loi. Ce qui n'est pas le cas actuellement. Pourtant, comme le rappelle Djurens Rätt, une majorité de Suédois souhaitent l'interdiction de ce type d'élevage.

Une industrie cruelle

En Suède, 1,5 million de visons et 2 000 chinchillas sont abattus chaque année pour l'industrie de la fourrure. Ces animaux « à peaux » sont élevés dans des fermes n'offrant pas les conditions minimums de bien-être : cages exigües, ouvertes aux intempéries, absence d'eau (les visons sont des animaux aquatiques), aucune autre possibilité que de tourner en rond jusqu'à la folie... Dans les années 90, les critiques contre l'élevage et les conditions d'enfermement des renards avaient conduit la Suède à durcir sa loi sur le bien-être animal. Le coût des nouvelles contraintes règlementaires, destinées à améliorer les conditions de détention des renards, a rendu cet élevage non viable économiquement. Il a donc disparu.

L'exemple d'autres pays

L'interdiction des élevages pour la fourrure ne serait pas une première. En effet, de nombreux pays à travers le monde ont déjà légiféré en ce sens. Le Royaume-Uni et l'Autriche l'ont totalement interdit. En Croatie, la même interdiction entrera en vigueur en 2017. One Voice souligne que ce pays, l'un des plus importants producteurs de fourrure de chinchilla dans le monde, a su privilégier l'éthique par rapport à l'économie.
La Bosnie-Herzégovine serait en voie de décider la même interdiction. Des discussions sont en cours en Belgique. Israël envisage d'interdire l'élevage d'animaux pour leur fourrure ainsi que l'importation et la vente de fourrure. Les Pays-Bas ont interdit l'élevage de renards en 1995, puis celui de chinchillas. Troisième producteur mondial de fourrure de vison, ils se penchent aujourd'hui sur l'interdiction de l'élevage de cette espèce.
Le Danemark a interdit l'élevage de renards en 2009, avec une période de transition de plusieurs années pour permettre aux éleveurs de se préparer à une reconversion. En Suisse, les dispositions réglementaires sont si strictes que tous les élevages d'animaux à fourrure ont disparu pour des raisons économiques. L'Italie suit cet exemple puisqu'elle a renforcé les exigences de bien-être pour les élevages de visons en 2008.

Une portée internationale

C'est donc dans ce sens que l'association Djurens Rätt mène actuellement campagne. Les arguments qui ont abouti à l'arrêt de l'élevage de renards en Suède doivent, selon elle, s'appliquer à toutes les espèces. Alors que les élections nationales se profilent (septembre 2010), la pétition mise en ligne est destinée à sensibiliser le gouvernement suédois à cette maltraitance indigne d'un pays, qui dans de nombreux domaines, s'est révélé maintes fois précurseur. Si la pétition atteint ses objectifs, le vote d'une telle loi pourrait avoir un retentissement international et encourager d'autres pays, voire l'Europe, à interdire purement et simplement l'exploitation des animaux à fourrure sur leur territoire. One Voice encourage chacun à apporter sa signature et à diffuser largement la pétition

Auteur

One VoiceLes opinions exprimées dans cet article n'engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de notre-planete.info

Le trou dans la couche d'ozone

Léon TEISSENREC de BORT met en évidence en 1902 le rôle de la couche d'ozone qui absorbe le rayonnement solaire (en fait les ultraviolets).
En 1974 deux scientifiques américains : Mario MOLINA et F. SHERWOOD ROWLAND formulent pour la première fois la théorie de l’appauvrissement de la couche d'ozone sous l'impact des ChloroFluoroCarbones (CFC), apparus en 1938. Et, J. FARMAN du British Antarctica Survey (BAS) annonce en 1985 qu'un "trou" temporaire mais important (jusqu'à 50% de pertes) apparaît chaque printemps dans la couche d'ozone au dessus de l'Antarctique depuis 1979 et se résorbe au début de l'automne

Qu'est-ce que l'ozone ?

L'ozone (O3) est une forme chimique particulière de l'oxygène, très instable et réactive.
L'ozone est notamment généré par le bombardement de la molécule oxygène stable O2 par les utraviolets (UV). Condition indispensable : la présence d'oxygène qui a été produit en grande quantité avec la multiplication de micro-organismes photosynthétiques au Précambrien.
La couche d'ozone représente schématiquement la partie de l'atmosphère où sa concentration est la plus élevée. Ainsi, l'ozone est davantage présent à une distance du sol comprise entre 15 et 40 km (plus fortement vers 35 km) avec une concentration voisine de 8 ppmv, dans la couche appelée stratosphère. D'où l'appelation d'ozone stratosphérique à ne pas confondre avec l'ozone troposphérique induit en grande partie par la circulation automobile et qui irrite notamment les yeux et les voies respiratoires.
A cette altitude, la teneur en ozone résulte d'un équilibre entre formation et destruction sous la dépendance de l'activité solaire, de la température, de la présence d'autres substances chimiques.
En absorbant ensuite les UV, l'ozone contribue à réchauffer la statosphère. la formation de l'ozone est plus importante au dessus des tropiques puis gagne les pôles via la circulation des masses d'air. Cependant, il accuse une faible concentration de quelques parties par million au plus.
On parle de "trou" dans la couche d'ozone lorsque la valeur de la colonne intégrée en ozone est inférieure à 220 unités Dobson (la valeur normale étant 300 unités Dobson environ). Les unités Dobson expriment la totalité de l'ozone dans une colone qui part du sol et traverse toute l'atmosphère.

Le danger des rayons ultraviolets

La couche d'ozone est essentielle à la vie sur terre car elle la protège des rayonnements ultraviolets nocifs émis par le soleil. En effet, les UV dont la longueur d'onde est inférieure à 0,4 µm sont absorbés par l'ozone entre 0,24 et 0,3 µm.
Il existe différents types de rayons UV regroupés en trois grandes classes : les rayons UV-C, les rayons UV-B et les rayons UV-A.
L’impact des UV sur les organismes vivants dépend de la longue longueur d’onde de ces rayons : plus cette longueur d’onde est courte, plus le danger est grand. Les rayons UV-C sont ainsi les plus dangereux de la gamme. Heureusement, ils sont arrêtés presque en totalité par la couche d’ozone. Or, cette couche protectrice s'est amincie dangereusement, particulièrement à une altitude comprise entre 14 et 20km.
Le 15 mars 1988, la NASA diffuse un rapport mené par une centaine de chercheurs dans le monde : la concentration en ozone stratosphérique a diminué en moyenne de 1,7 à 3% dans l'hémisphère nord entre 1969 et 1986 malgré les variations naturelles constatées de 15 à 20%. De surcroît, le rayonnement moyen mondial des UV-B au niveau de la surface terrestre s'est élevé de 10 % entre 1986 et 1996.
La dégradation de la couche d'ozone implique une moindre filtration des rayons ultraviolets les plus nocifs et une élévation des risques pour la vie terrestre :
  • brûlures superficielles, conjonctivites, cataractes
  • augmentation des cancers et viellissement de la peau
  • maladies du système immunitaire
  • réduction de la photosynthèse : diminution des rendements et de la qualité des cultures, disparition du plancton, premier maillon des chaînes alimentaires aquatiques...
De plus, les UV-B :
  • accélèrent la génération du smog photochimique, stimulant ainsi la production de l’ozone troposphérique qui est nocif
  • diminuent "la durée de vie" de certains matériaux inorganiques comme les peintures et plastiques.
Pour exemple, à Punta Arenas, au sud du Chili, la quantité d'ozone diminue de 30 à 50% durant le printemps Austral (notre automne au pôle Nord), obligeant les habitants à se protéger la peau.

Évolutions récentes du trou

Les données pour l'Europe montrent des baisses de 5,4% par décennie depuis les années 80 en hiver et au printemps, avec une tendance à l'amélioration sur la période 1995-2000.
En 2000, 2001 et 2003, le trou dans la couche d'ozone a atteint une superficie jamais observée avant 2000, alors que celui de 2002 était le plus petit qui ait été observé depuis 1998. En effet, à la fin de l'été 2003, le trou a de nouveau atteint un record de superficie... Pour diminuer rapidement durant le mois d'octobre.
Selon l'Organisation Météorologique Mondiale ces "fluctuations aussi marquées sont dues aux variations interannuelles des conditions météorologiques régnant dans la stratosphère et non à la quantité totale de susbstances destructrices d'ozone dans cette couche de l'atmosphère." (OMM, 2004)
Evolution de l'étendue du "trou dans la couche d'ozone" au-dessus du pôle Sud, en millions de km2 et en unités Dobson
Crédit : NASA, 08/2009

Pour en savoir plus: http://www.notre-planete.info/environnement/trouozone_1.php

L'objectif d'enrayer la perte de biodiversité pour 2010 n'a pas été respecté : le déclin se poursuit

© C. Magdelaine / notre-planete.infoLes dirigeants mondiaux n'ont pas réussi à tenir les engagements qu'ils avaient pris en 2002 pour réduire le taux global de perte de biodiversité d'ici 2010, ils ont plutôt supervisé le déclin alarmant de la biodiversité. Ces conclusions sont le résultat d'un nouveau document publié dans la très sérieuse revue Science. Il s'agit de la première évaluation sur la façon dont les objectifs pris en 2002 par la Convention sur la diversité biologique (CDB) n'ont pas pu être réalisés.
La compilation de plus de 30 indicateurs - de mesures des différents aspects de la biodiversité, dont les changements dans les populations des espèces, le risque d'extinction, l'étendue de l'habitat et la composition des communautés - l'étude n'a trouvé aucune preuve d'une réduction significative du taux de déclin de la biodiversité, bien au contraire il semblerait que les pressions face à la biodiversité continuent d'augmenter. La synthèse apporte la preuve accablante que l'objectif de 2010 n'a pas été atteint.
" Notre analyse montre que les gouvernements n'ont pas réussi à concrétiser les engagements qu'ils ont pris en 2002 : la biodiversité continue de disparaître plus vite que jamais, et nous avons fait très peu de progrès en ce qui concerne la réduction des pressions sur les espèces, les habitats et les écosystèmes ", a déclaré le Dr Stuart Butchart, l'auteur de l'article et chercheur au Centre Mondial de Surveillance de la Conservation de la Nature (WCMC) du Programme des Nations Unies pour l'environnement.
" Nos données montrent que 2010 ne sera pas la date clé à laquelle l'humanité a réussi à stopper les dommages environnementaux, à défaut d'être l'année qui marque l'arrêt de la perte de la biodiversité, elle doit absolument être l'année où nous prendrons le problème au sérieux et où nous feront des efforts considérables pour prendre soin de ce qui reste de notre planète ", a-t-il ajouté.
Les indicateurs qui figurent dans l'étude ont été élaborés et synthétisés par l'intermédiaire du Partenariat pour les indicateurs sur la biodiversité 2010 - une collaboration de plus de 40 organisations et agences de développement internationales qui développe des indicateurs sur la biodiversité mondiale. C'est la principale source d'information sur les tendances de la biodiversité mondiale.
" Depuis 1970, et par notre faute les populations d'animaux ont été réduite de 30%, la zone de mangroves et les herbiers marins de 20%, et enfin la couverture de coraux vivants de 40% " a déclaré le Professeur Joseph Alcamo, scientifique en chef du Programmes des Nations Unies pour l'environnement. " Ces pertes sont clairement insoutenables, car la diversité biologique apporte une contribution essentielle au bien-être et au développement durable des communautés humaines, ce qui a été reconnu et officialisé lors du Sommet des Objectifs du Millénaire pour le développement. "
Les résultats de cette étude alimentent le rapport Global Biodiversity Outlook 3, la publication phare de la CDB, qui sera officiellement lancé à Nairobi le 10 mai, lorsque les représentants du gouvernement du monde entier se réuniront pour discuter de l'objectif de 2010 et de la façon d'aborder la crise de la biodiversité.
" Bien que les nations aient mis en place certaines politiques importantes pour ralentir déclin de la biodiversité, celles-ci ne sont pas suffisantes, et l'écart entre les pressions sur la biodiversité et les réponses mises en place est toujours plus large " a déclaré le Dr Butchart.
L'étude a toutesfois reconnu qu'il ya eu quelques succès importants dans la lutte contre la perte de biodiversité au niveau local et national, notamment la désignation de nombreuses aires protégées (par exemple les 20 000 km2 du Parc national de Juruena au Brésil), le rétablissement d'espèces spécifiques (par exemple, le bisons d'Europe) et la prévention de l'extinction de certaines espèces (les échasses noires de Nouvelle-Zélande).
Mais malgré ces résultats encourageants, les efforts visant à remédier à la perte de la biodiversité doivent être considérablement renforcés. Des investissements soutenus dans la gestion cohérente de la biodiversité mondiale et dans le suivi des indicateurs est essentielle pour surveiller et améliorer l'efficacité de ces réponses.
" Bien que de nombreuses réponses aillent dans la bonne direction, les politiques pertinentes n'ont pas été ciblées, mises en oeuvre et financés de manière adéquates. La question de biodiversité doit être intégrée dans toutes les couches du gouvernement et des entreprises, et la valeur économique de la biodiversité doit être prise en compte de manière spécifique dans les processus de décision. Ce n'est qu'à ce moment là que nous pourrons faire face aux problèmes ", a déclaré M. Ahmed Djoghlaf, Secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique.

mercredi 25 novembre 2009

Copenhague 2009 : Votez pour la planète !




Comment soutenir Earth Hour jusqu’à Copenhague et au-delà?
En décembre de cette année, les dirigeants politiques du monde entier ont rendez-vous, à Copenhague, pour décider d’un accord sur le climat. Ce sommet propose un choix simple au monde entier: Voter pour la planète ou pour le réchauffement climatique.

Le 28 mars 2009, des centaines de millions de personnes dans plus de 4000 villes et 88 pays du monde entier ont éteint leurs lumières pour Earth Hour, participant ainsi une opération de mobilisation sans précédent.

Le 16 Décembre 2009 à 19h, en pleine conférence sur le climat, un nouveau Earth Hour sera organisé à Copenhague. Pour soutenir cette action et inciter les dirigeants du monde à agir avec détermination pour sauver la planète, le WWF vous invite dès maintenant à vous mobiliser et à mobiliser autour de vous pour voter pour la planète.

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mardi 3 novembre 2009

Pétition de l'aspas pour l'arrêt de la chasse le dimanche.










Pour l'arrêt de la chasse le dimanche



Une trêve de la chasse pour des promenades en sécurité





SOURCE:  http://www.aspas-nature.org/component/option,com_joomlapetition/func,viewcategory/Itemid,/catid,2/lang,fr/